Institut Protestant de Théologie - 83 bd Arago - 75014 Paris 
  • Samedi 5 mars de 14h30 à 18h00   (Amphithéâtre)

  • Dimanche 6 mars de 9h00 à 17h30   (Amphithéâtre)

Argument : Désir de cinéma

Les frères Lumière ont inventé la caméra et la salle (sale) cinématographique, les deux sont des chambres : caméra en latin, c'est la chambre.

Dans l’une vous y allez physiquement, l’autre projette une réalité apparente (parente) qui parfois est attirante ou parfois répugnante à voir. Nous pouvons associer librement à la scène primitive mais le cinéma n’est pas que ça.

Les films Lumière sont une photographie, fauxgraphie, une illusion d’optique, c’est-à-dire l’invention illusoire de la présence à l’image du mouvement dont, jusqu’alors, elle était privée.

Si les frères Lumière, par leur création, ont comblé un manque à l’image, en quoi donc pouvons-nous le rapporter à l’inconscient ?
Au manque et à la castration, nous sommes toujours soumis.

Le cinéma, que permet-il de combler pour nous tous ? Le désir.

Depuis toujours, nous sommes en relation avec l’image, celle du rêve, l’image du désir inconscient et donc du retour du refoulé, par une nouvelle figuration onirique, qui constitue un trésor pour le travail d’interprétation analytique. Le cinéma permet au désir inconscient de surgir et de parler par image pour dire ce qui ne se dit pas avec les mots.

Lacan dans La relation d’objet nous dit : « un bon film est métonymique, la métonymie qui consiste à faire entendre quelque chose en parlant de tout à fait autre chose. Et de même, la fonction de la perversion du sujet est une fonction métonymique ».

Dans ces journées scientifiques nous aurons à mieux nous rendre compte de ce que le cinéma apporte au sujet.

 

Intervenants :


Samedi 5 mars : 14h00 à 18h00

  • Marie-Jeanne THEVENET HIMBERLIN : Introduction
  • Hélène DUCRET LACAZE : Qu’est-ce qui cloche ?
  • Aurélia BENISTY : Je m'en tire vrai
  • Agnès DORION : Vérité / Fiction

Dimanche 6 Mars :  9h00 - 12h00  /  14h00 - 17h00

  • Marie GARNIER : Jacques Demy fait son cinéma...
  • Didier LAGAERT : Fragment de réel
  • Marie-Jeanne THEVENET HIMBERLIN : Si, n’est moi : voir et entendre avec les yeux et les oreilles d’un autre.
  • Matthieu DUTOUR : Le cinéma, c’est d’en-faire
  • Lorenzo FARO : Tatischeff
  • Matthieu DUTOUR : Conclusion

Participation aux frais :

  • 80 euros
  • Auditeurs Libres de la LAF : 40 euros
  • Etudiants : 30 euros
  • Pas d'inscription préalable, se présenter sur place.