Pendant la période d'urgence sanitaire, notre association se concentre sur les activités cliniques et de formation, dans le respect des règles en vigueur et du décret du 29 octobre 2020.
Ainsi :
Les journées scientifiques dédiées au cinéma des 5 et 6 décembre à Paris sont décalées à une date ultérieure, les conférences à entrée libre sont annulées.
Tous les enseignements mensuels sont maintenus. Ceux qui le peuvent se tiennent provisoirement en visio-conférence, d’autres à Paris ont modifié leur dispositif pour pouvoir travailler ensemble en optimisant les règles de précaution (cessions tenues les dimanches, dans des salles adaptées quand notre local est trop juste). - Voir détail enseignements
Les Consultations Psychanalytiques Gratuites (CPG) se tiennent sans interruption pendant les périodes de confinement et/ou de couvre-feu (avec attestations). Neuf analystes assurent bénévolement les permanences à Paris, Eaubonne (95) et Limoges. - Voir détail CPG
Psychanalyse et Cinéma
Initialement prévues les 5 et 6 décembre 2020 à Paris, ces journées sont décalées à une date ultérieure.
Journées scientifiques de la Libre Association Freudienne
Institut Protestant de Théologie
83 Boulevard Arago - 75014 Paris
- Samedi 5 décembre de 14h30 à 18h00 (Salle 1 - Bat. A)
- Dimanche 6 décembre de 9h00 à 18h00 (Amphithéâtre)
Argument : Désir de cinéma
Les frères Lumière ont inventé la caméra et la salle (sale) cinématographiques, les deux sont des chambres ; caméra en latin, c’est la chambre.
Dans l’une vous y allez physiquement, l’autre projette une réalité apparente (parente) qui parfois est attirante ou parfois répugnante à voir. Nous pouvons associer librement à la scène primitive mais le cinéma n’est pas que ça.
Les films Lumière sont une photographie, fauxgraphie, une illusion d’optique, c’est-à-dire l’invention illusoire de la présence à l’image du mouvement dont, jusqu’alors, elle était privée.
Si les frères Lumière, par leur création, ont comblé un manque à l’image, en quoi donc pouvons-nous le rapporter à l’inconscient ?
Au manque et à la castration, nous sommes toujours soumis.
Le cinéma, que permet-il de combler pour nous tous ? Le désir.
Depuis toujours, nous sommes en relation avec l’image, celle du rêve, l’image du désir inconscient et donc du retour du refoulé, par une nouvelle figuration onirique, qui constitue un trésor pour le travail d’interprétation analytique. Le cinéma permet au désir inconscient de surgir et de parler par image pour dire ce qui ne se dit pas avec les mots.
Lacan dans La relation d’objet nous dit : « un bon film est métonymique, la métonymie qui consiste à faire entendre quelque chose en parlant de tout à fait autre chose. Et de même, la fonction de la perversion du sujet est une fonction métonymique ».
Dans ces journées scientifiques nous aurons à mieux nous rendre compte de ce que le cinéma apporte au sujet.
Intervenants :
xxxxx de 14h30 à 18h00 (Salle 1 - Bat. A)
- Jean-Luc JOLIT : Venir / Ecran
- Hélène DUCRET LACAZE : Qu’est-ce qui cloche ?
- Agnès DORION : Vérité / Fiction
xxxxx de 9h00 à 18h00 (Amphithéâtre)
- Marie GARNIER : Sur Jacques Demy (titre à confirmer).
- Didier LAGAERT : Fragment de réel
- Anne BRUYER : Le cinéma à Zorgo
- Matthieu DUTOUR : Le cinéma, c’est d’en-faire.
- Lorenzo FARO : Tatischeff
- Marie-Jeanne THEVENET HIMBERLIN : Si, n’est moi : voir et entendre avec les yeux et les oreilles d’un autre.
- Gabriel BALBO : L’orthocinégraphe
Participation aux frais : 50 euros - Auditeurs-libres de la LAF, Etudiants, chômeurs : 25 euros
Pas d'inscription préalable, se rendre sur place.