(L’angoisse pour la vie)

L’angoisse de mort n’est qu’une angoisse de castration. C’est de vivre qui est angoissant, et non pas de mourir. Ce que prouve le suicide qui n’a pour but que de mettre un terme à cette angoisse pour vivre. L’angoisse pour la vie est primordiale, et naît de l’échec libidinal d’une demande originaire, quand elle n’est pas satisfaite. Le suicide actualise l’échec de cette demande. La menace de mort, dont l’angoisse pour la vie est le signal, demeure le seul recours contre cette angoisse vitale.