À la lumière de S. Freud, dans Le malaise dans la culture, il existe trois pulsions principales dont les forces s’opposent et se conjuguent chez l’homme. La pulsion narcissique est celle qui relève de la toute petite enfance et qui tend à préserver le corps propre de l’individu. La pulsion érotique tend à la prolongation de l’espèce en favorisant la relation d’objet.

Enfin, la pulsion de mort est celle des trois qui travaille de l’intérieur dans le but de s’autodétruire. Elle n’est pas toute mauvaise et peut se mettre au service de l’Éros quand elle s’oppose à quelque chose d’extérieur à l’individu.

Dans la clinique de l’enfant et de ses parents, l’agressivité est souvent prégnante. Elle nous empêche parfois même d’engager le travail. De quelle nature pulsionnelle relève-t-elle chez chacun des protagonistes ? Un cas clinique nous renseigne sur la fonction surmoïque des cris de l’enfant à l’égard de ses parents et sur la maltraitance psychique que ces derniers peuvent infliger à leur enfant quand leur propre narcissisme domine leurs préoccupations.