La psychanalyse nous dit-elle quelque chose du cinéma ? Le cinéma serait-il une ressource métaphorique pour rendre plus denses et plus intenses les manifestations de l’inconscient ? Dans le film de Kiarostami, Le vent nous emportera (cf. Surgence nº 17 p.144), la poule qui barre le passage, inopinément, de métaphore devient signifiant.
De Rashomon à Touch of evil et Twin Peaks, en passant par Dau et Mrs Dalloway, c’est l’illusion qui nous ravit au cinéma. Entre l’obsession du faire vrai et le charme de la mystification, parfois, l’inattendu arrive, et c’est peut-être là l’instant de la vérité, dont la fiction constitue l’habillage, le leurre.