Le livre de Gabriel Balbo et de Jean Bergès s’ordonne à la logique qu’il prescrit à l’analyste qui s’en réclame. L’analyste restaure du manque, et cette tâche l’oblige à ne pas se tromper, à n’être pas le dupe de l’enfant, de ses parents ou de lui-même. Il lui incombe d’évider le transfert des images et imagos qui le soutiennent et l’encombrent.
Une telle éthique appelle des deuils, relatifs à la place accordée au savoir, qui, non sans être nécessaire doit surtout n’être pas totalitaire, ni reposer sur quelque harmonie que ce soit. Les théories reposant sur un tel savoir et le proposant sont pléthore : autant de tentations auxquelles l’analyste (stylite ?) se doit de renoncer…